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18 janvier 2024

Marie-Laure Chollet a été victime de "brouteurs" sur Facebook

https://actu.fr/societe/cette-maman-a-ete-victime-d-une-arnaque-sur-facebook-je-me-suis-fait-pieger-en-beaute_56078288.html

 

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Cette maman a été victime d'une arnaque sur Facebook : "Je me suis fait piéger en beauté"

Mère de famille en situation précaire vivant en Gironde, Marie-Laure Chollet a été victime de "brouteurs" sur Facebook. Juste avant Noël, ils lui ont extorqué près de 300 euros.

Rien ne m’a mis la puce à l’oreille. Je me suis fait piéger en beauté. » À la table de son salon,Rien ne m’a mis la puce à l’oreille. Je me suis fait piéger en beauté. » À la table de son salon, Marie-Laure Chollet scrute l’écran de son téléphone portable. Et pousse un long soupir. Cette mère de famille, qui habite avec sa fille de douze ans à Saint-André-du-Bois, un petit village de Gironde, a été victime d’escrocs sur Facebook.

Elle a perdu plus de 300 euros en seulement quelques clics avant de s’apercevoir qu’elle était au cœur d’une vaste truanderie, où les margoulins sont sans scrupule ni pitié.

Tout débute en novembre 2022. Alors qu’elle fait défiler le fil d’actualités sur le célèbre réseau social, son œil s’arrête sur une publicité. Elle y découvre un compte, baptisé « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité ».

Elle laisse un commentaire. Histoire de prendre la température et vérifier le sérieux de ladite société. « Dans la foulée, je reçois un message privé qui dit : ‘Bonjour Marie-Laure, dites-nous comment vous aider.’ Et voilà… »

Un premier virement de 107 euros

La Sud-Girondine, ouvrière viticole, est alors en arrêt de travail à la suite d’un traumatisme au niveau du coude. Après plusieurs erreurs administratives, elle se retrouve sans salaire. Avec un sérieux trou dans la caisse. Si elle peut manger, c’est « grâce aux Restos du Cœur ».

Cette « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » arrive donc à point nommé, croit-elle. « Je leur ai demandé un prêt de 2 500 € remboursable sur 36 mois », détaille Marie-Laure Chollet.

La

On me demande mon état civil, mon adresse, mes revenus. Et puis, très vite, on me demande de verser 107 euros afin de finaliser la demande.Marie-Laure Chollet - victime d'escrocs sur Facebook

Des versements sur le compte d’une centenaire, en Normandie ?

Son interlocuteur lui indique l’IBAN (numéro international de compte bancaire) sur lequel les versements doivent être effectués. Ce compte est lié à une dénommée Anne-Marie B., dont Marie-Laure Chollet n’avait, jusqu’alors, jamais entendu parler. À qui ce compte appartient-il véritablement ?

D’après Iban Checker, logiciel conçu pour valider un numéro de compte bancaire international et identifier la banque propriétaire, ce compte est la propriété d’une cliente de la Caisse d’Épargne de Normandie. Et d’après notre enquête, il pourrait s’agir d’une centenaire, demeurant dans une maison de retraite du Calvados. Contactée par notre rédaction, la direction de la maison de retraite en question n’a pas donné suite.

Reste que, tout cela, la Sud-Girondine l’ignore lorsqu’elle rentre les coordonnées bancaires et effectue le premier virement. Elle fait confiance, les yeux fermés, à son interlocuteur.

« Vous aurez le virement, vous avez ma parole »

Peu de temps après, survient une nouvelle galère. La voiture de Marie-Laure Chollet tombe en panne. Habitant en campagne, devant transporter sa fille au collège, elle a absolument besoin d’un véhicule. « Là, souffle-t-elle, je demande 2 500 € supplémentaires, remboursables sur 48 mois. Et très vite, on me répond que cela ne posera aucun souci. On m’écrit : ’Vous aurez le virement, vous avez ma parole.’ »

 Une question reste en suspens : où est passé l’argent viré par Marie-Laure Chollet vers un compte de la Caisse d’Épargne de Normandie ? Les quelque 300 euros ont-ils été transférés vers le Bénin ? Et si oui, comment ? Au moment où nous écrivons ces lignes, les messages que nous avions adressés aux « brouteurs » restaient sans réponse.

Au fil des jours, pourtant, l’habitante de Saint-André-du-Bois doute. De plus en plus… Jusqu’à ce que la « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » lui adresse de nouveaux documents « officiels » à remplir. Les documents en question sont mal réalisés, le montage grossier.

Et, surtout, un nouveau nom apparaît dans le contrat de prêt ; celui de Delphine T. « Le RIB sur lequel j’ai fait les versements appartenait à Anne-Marie B., pas à Delphine T. À partir de ce moment-là, je sens que quelque chose de bizarre se trame. »

Ses interlocuteurs lui « forcent la main »

Hélas pour elle, Marie-Laure Chollet continue de faire confiance à la mystérieuse société. Qui lui demande un supplément de 212 euros. Pour la Sud-Girondine, sans salaire après un couac administratif, la somme à débourser est considérable. Mais Au fil des jours, pourtant, l’habitante de Saint-André-du-Bois doute. De plus en plus… Jusqu’à ce que la « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » lui adresse de nouveaux documents « officiels » à remplir. Les documents en question sont mal réalisés, le montage grossier.

Et, surtout, un nouveau nom apparaît dans le contrat de prêt ; celui de Delphine T. « Le RIB sur lequel j’ai fait les versements appartenait à Anne-Marie B., pas à Delphine T. À partir de ce moment-là, je sens que quelque chose de bizarre se trame. »

À ce moment-là, on m’écrit : 'Vous aurez le virement, vous avez ma parole.' Sauf que juste après, on me redemande de verser 128 €. Je n’avais pas payé l’électricité ni mon loyer. Je leur explique ça, mais ils me forcent la main.

C’est finalement de cette façon qu’elle réalise qu’on a abusé d’elle et que les 319 euros qu’elle a avancés sont évaporés dans la nature.

Une plainte déposée

« Je suis donc allée à ma banque pour faire opposition, rapporte la mère de famille. Et je suis allée déposer plainte à la gendarmerie. » Aujourd’hui, elle espère toujours pouvoir être remboursée par sa banque.

Au final, que sait-on de cette « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » ? Premier élément troublant : la photographie, utilisée en bannière et montrant neuf femmes dans un bureau, a été volée au journal breton Une plainte déposée

Au final, que sait-on de cette « Société d’aide rapide aux personnes en situation de précarité » ? Premier élément troublant : la photographie, utilisée en bannière et montrant neuf femmes dans un bureau, a été volée au journal breton Le Télégramme. Elle provient d’un article, publié le 2 mai 2019 et consacré à une association de Landerneau (Finistère) spécialisée dans l’aide et les soins à domicile.

Sur Facebook, la page, qui se définit comme un « organisme gouvernemental », a été créée le 9 octobre 2020. Autre élément : les personnes qui gèrent cette page vivent au Bénin, en Afrique de l’Ouest.

attention les brouteurs sont partout sur les reseaux

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